Cosmed est en mesure
aujourd’hui d’affirmer que la position de l’UFC Que choisir est
erronée. Elle constitue une désinformation manifeste des
consommateurs et des distributeurs de ces produits solaires.
Une erreur de méthode :
La revue a fait procéder par ses experts (non cités) à une série
d’analyses in vitro en utilisant la norme internationale ISO 22443.
Pour des raisons techniques parfaitement identifiées, cette norme est
connue par tout expert sérieux comme ne devant pas être utilisée pour
les produits de hauts indices 50 ou 50+, ou comportant des écrans
minéraux, ceux-là même que conteste Que choisir. La norme utilisable
dans ces cas est la norme ISO 22442 in vivo. Les industriels
ont utilisé la bonne méthode. Celle-ci est reconnue également par les
autorités de contrôles. Les experts indépendants ont donc confirmé, à
juste titre, la sécurité et le haut niveau de protection de ces
produits. Du reste, un des laboratoires mis en cause a été contrôlé
par la DGCCRF ce mois de juin sur ses produits solaires, sans
qu’aucune remarque n’ait été faite.
Une absence de
transparence aux conséquences potentiellement très graves :
En refusant de publier le nom des experts, le protocole
et les résultats détaillés Que Choisir empêche sciemment les
industriels et les autorités de contrôle d’exercer un regard critique
et contradictoire. Mais la revue s’expose également au risque de discrédit,
comme ce fut le cas dans un passé récent. Déjà en juillet 2012, une
autre revue avait lancé une alerte similaire dans le journal
Libération, sans savoir qu’elle publiait des mesures erronées de SPF
(1). Une contre-expertise, menée sous contrôle d’huissier, avait
démontré que « l’expert » s’était trompé…d’appareil de mesure !
Publiée en octobre 2012 cette étude importante n’avait pas
suffisamment retenu l’attention des medias. Les produits solaires
étaient sûrs pour les consommateurs, mais le mal était fait pour les
entreprises. Plusieurs TPE et des PME ont subi de grandes difficultés
économiques. C’est pourquoi Cosmed demande à Que Choisir de publier
sans délai le nom de ses experts ainsi que le protocole complet et
les résultats techniques détaillés.
Du côté des
industriels la transparence est totale. Contactés par Cosmed, ils ont
décidé de demander un contrôle officiel de leurs produits par l’ANSM
et la DGCCRF.
Il faut dire la vérité aux consommateurs !
Concernant les tests
d’évaluation de l’indice de protection UVA, le débat devient vite
technique et incompréhensible pour un non spécialiste. Il est aisé
pour la revue Que choisir de tenir un discours exagérément alarmiste
susceptible d’interpeller les média et les lecteurs: « une
protection insuffisante », « des résultats inadmissibles », «UFC
dépose plainte pour protéger le consommateur… »
Ce que le
consommateur doit savoir:
• Un produit
d’indice SPF 50+ conforme à la réglementation (comme c’est
le cas pour les 5 produits en cause) stoppe 99,8% des UVB et
94% des UVA.
• Un produit
de SPF 30 arrête encore 97% des UVB et 86% des UVA.
• Tout
produit solaire n’est protecteur que s’il est correctement utilisé.
Les recommandations de bon usage sont aussi importantes que le niveau
de SPF : Appliquer la bonne quantité, renouveler régulièrement, ne
pas exposer les enfants entre 10h et 16h, leur faire porter des
vêtements légers de protection, appliquer une crème de haut indice de
protection sur les zones découvertes…
L’association Cosmed a décidé de soutenir les industriels
concernés par l’action en justice infondée et abusive engagée par
l’UFC Que Choisir. Elle apportera son expertise technique,
scientifique et réglementaire dans la procédure.
Contact :
Jean Marc GIROUX, Président, docteur en pharmacie, expert toxicologue
–pharmacologue
giroux.jm@gmail.com
Tél : 06 17 08 54 75
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